Par le traitement de la matière et les couleurs, l’isolation des figures, Claude transcende cette immobilité apparente pour révéler une tension intérieure. Chaque figure semble osciller entre obéissance et révolte, entre ancrage et basculement. L’artiste détourne ainsi la posture martiale pour en faire un questionnement universel : que signifie se tenir « garde à vous » dans nos sociétés contemporaines ? À quoi nous soumettons-nous aujourd’hui, volontairement ou malgré nous ?
extrait discours de l'exposition, Garde-à-vous à l'Arsenal, Delémont, 15.03.2025, Gauthier Corbat